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180 dirigeants syndicaux s'expriment en faveur de la justice environnementale à l'approche de la COP16

Sep 12, 2024

Les dirigeant.e.s syndicaux de six pays ont tenu une réunion historique qui associe la lutte pour les droits des travailleurs.euses à la justice environnementale et à la préservation de la biodiversité, positionnant les syndicats comme des acteurs clés d'une transition juste vers des économies qui placent les personnes avant les profits.

Les travailleurs sont le moteur qui rend possible la réalisation de projets de protection et de conservation de la nature et ils méritent que leur activité professionnelle soit assortie de toutes les garanties en matière de travail. C'est ce qu'ont affirmé les 180 représentant.e.s syndicaux qui se sont réunis à Cali pour le Sommet des syndicats de travailleurs.euses en paix avec la nature, le 5 septembre dernier. L'événement, organisé par le syndicat SINTRAMBIENTE, le ministère colombien de l'environnement et l'Internationale des services publics, a réuni des participant.e.s de Colombie, du Chili, d'Argentine, du Mexique, du Pérou et des États-Unis.

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Líderes sindicales de seis países celebraron un encuentro histórico que une la lucha por los derechos laborales con la justicia ambiental y la preservación de la biodiversidad, posicionando a los sindicatos como actores clave en la transición justa hacia economías que ponen el pueblo por encima del lucro.

Cumbre de Sindicatos Trabajadores en Paz con la Naturaleza

Le sommet a été organisé en prélude à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP16) qui se tiendra dans la ville de Cali à la fin du mois d'octobre. Il s'agit d'un événement historique, car c'est la première fois que les syndicats parviennent à jouer un rôle significatif au milieu des scénarios sur ces questions.

"Nous sommes confrontés à une triple crise environnementale et des droits de l'homme. Aujourd'hui, pour la première fois, les syndicats unissent leurs forces pour défendre la planète et les travailleurs qui la font vivre". explique Sol Klas, coordinateur du Comité de l'environnement, de la crise climatique et de la transition juste de l'ISP.

Le sommet a été organisé en prélude à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP16) qui se tiendra dans la ville de Cali à la fin du mois d'octobre

Historiquement, les droits des travailleurs et la biodiversité ont été traités séparément, mais ce sommet a clairement montré que la protection des travailleurs et de l'environnement vont de pair. "Les syndicats sont une force sociale pour le changement environnemental et doivent être au centre de cette transition environnementale vers des systèmes plus résilients et une société viable au 21ème siècle". a souligné Susana Muhamad, ministre de l'environnement et du développement durable.

Au cours du sommet, les représentants ont identifié quatre défis majeurs pour la transition vers une économie juste en paix avec la nature : l'impact des crises sur les travailleurs informels, la voie publique d'une transition juste vers des emplois décents et durables, la nécessité de consolider et de renforcer les droits des travailleurs.euses, et le passage d'un modèle extractiviste à un modèle qui protège la biodiversité.

Le sommet a placé les travailleurs.euses au centre de la conversation, démontrant que le travail décent permet de créer les conditions nécessaires à la protection de l'environnement, comme l'a souligné Óscar Sánchez, directeur de Sintrambiente : "Au niveau mondial, des accords sont conclus qui restent sur le papier, mais c'est nous qui faisons de ces politiques une réalité et nous sommes souvent soumis à de nombreuses situations qui empêchent la bonne exécution de notre travail, l'une d'entre elles étant liée aux questions de précarité qui nous empêchent d'avoir un véritable projet de vie."

Cherchant à faire entendre la voix de tous les travailleurs.euses, l'ISP a encouragé la réalisation de tables de travail, avant le sommet, sur différents axes qui ont abouti à un document avec une position politique qui sera signée par tous les participant.e.s pour être présentée à la COP 16.

"L'intention est de continuer à travailler en synergie avec une vision à long terme, car la Colombie assume la présidence de la COP pour les deux prochaines années. Cela ne peut donc pas être le seul sommet des travailleurs en faveur de la paix et de la nature", a affirmé Renzo Garcia, responsable de la mobilisation et de la participation à la COP16 et conseiller au cabinet de la ministre Susana Muhamad.

À l'approche de la COP16, les syndicats ont clairement fait savoir qu'il n'y aurait pas de justice environnementale sans justice sociale. Cette déclaration n'est que le début d'une bataille mondiale qui unit les travailleurs dans la défense de la planète. Le monde aura les yeux rivés sur elle, et les dirigeants syndicaux n'ont pas l'intention de baisser la garde. L'avenir de la biodiversité et les droits des travailleurs.euses vont de pair.




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