Libérer les femmes prisonnières de conscience en Algérie
Jan 22, 2021
Le comité des femmes du Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique - Femmes SNAPAP, demande la libération immédiate de Dalila Touat et Namia Abdelkader, toutes deux enseignantes et prisonnières d'opinion.
Le comité des femmes du Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique - Femmes SNAPAP, demande la libération immédiate de Dalila Touat et Namia Abdelkader, toutes deux enseignantes et prisonnières d'opinion. Agissons vite, agissons ensemble pour sauver les femmes prisonnières de conscience
Agissons vite, agissons ensemble pour sauver les femmes prisonnières de conscience
Dalila Touat, professeur de physique de 45 ans au lycée de Mostaganem, dont le syndicat est membre de l'affilié de l'ISP, le Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique (SNAPAP) en Algérie, a été condamnée, le 3 janvier 2021, à 18 mois de prison pour son opposition à l'élection présidentielle forcée. Elle est accusée de "publications portant atteinte à l'ordre public".
Elle a entamé une grève de la faim depuis le 3 janvier 2021 et sa vie est en danger ; 14 jours de grève de la faim en hiver, c'est trop. Une grève de la faim est le sacrifice ultime. Ne restons pas silencieux.
Dalila Touat
condamnée à 18 mois de prison pour son opposition à l'élection présidentielle forcée
Une autre femme, Namia Abdelkader, est incarcérée depuis le 2 décembre 2020, et comme beaucoup d'autres femmes emprisonnées avant elle, elle n'est ni une criminelle, ni une voleuse. Elle a été détenue comme beaucoup d'autres Algérien-nes pour avoir pris la parole, fait face à l'injustice et combattu les généraux corrompus au pouvoir qui nous oppriment tous, au nom d'un État de droit, de justice et de démocratie.
Elles sont dans les prisons de l'oppresseur, loin de leurs proches et de leurs familles. Pour leur dignité et leur liberté et pour que justice soit rendue à tous, nous ne devons pas seulement imaginer que cela arrive à d'autres, nous sommes tous concernés par le sort des prisonniers de conscience.
Namia Abdelkader
détenue comme beaucoup d'autres Algérien-nes pour avoir pris la parole, fait face à l'injustice
"Agissons rapidement, agissons ensemble pour sauver les femmes prisonnières de conscience. Agissons contre la poursuite des femmes militantes. La persécution judiciaire et policière doit cesser aujourd'hui et non demain. Ce n'est pas impossible si nous agissons maintenant dans la solidarité et l'unité", déclare Nassira Ghozlane, secrétaire générale du SNAPAP.
Nous, les femmes du Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique en Algérie - Femmes SNAPAP, appelons les organisations internationales à faire pression sur les autorités algériennes pour qu'elles libèrent tous les détenus du mouvement Hirak et mettent en place les conditions d'une transition politique comme le demandent les citoyens depuis deux ans.
par Femmes - SNAPAP
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L'ISP soutient pleinement les actions de son affilié et appelle tous les affiliés à se joindre à la campagne LabourStart et à exiger la libération inconditionnelle de toutes les personnes arrêtées pour avoir tenté d'exercer leurs droits syndicaux et civiques et à fournir des garanties quant à leur sécurité.
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Le SNAPAP, affilié de l'ISP en Algérie, appelle les organisations internationales à faire pression sur les autorités algériennes pour qu'elles libèrent tous les détenus du mouvement Hirak
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